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  • Le viaduc qui a remplacé l'ancienne passerelle en février  2014

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    Cette  réaction de Henry James  me paraît d'autant  plus intéressante  que cet auteur né à New York en 1843  a quitté définitivement son pays natal à l'âge de 32 ans  pour s'installer en Angleterre où il s'est fait naturaliser anglais en 1915, un an avant sa mort. Je ne suis pas  sûr que  tous ses contemporains américains auraient  éprouvé  les mêmes sentiments , sans parler  de ceux qui  se sont battus au 18ème siècle  , avec l'aide des français , contre  les troupes anglaises  pour acquérir leur indépendance . Ce qui par la suite n'a pas empêché, il est vrai , la "special relationship"  entre  l'Angleterre et les Etats-Unis.

     


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  • Couverture de Charlie-Hebdo par Cabu

    Le 05 février 2014 
    Par Jean-Pierre Bouyxou

    dans Paris-Match

    Ses livres et ses articles ne respectaient rien, sinon la langue française, mais lui était subtil et bon. 

    Le découvreur de Topor et de Reiser ne savait pas seulement déceler le talent des débutants; il savait aussi constater son absence. J’avais 20 ans, il y a des siècles, quand je suis allé lui présenter, à «Hara Kiri», les dessins que j’avais passé des nuits à fignoler. Il les a regardés un par un, en soupirant, et m’a demandé si j’étais venu à Paris exprès pour les lui montrer. Si j’avais dit oui, peut-être m’en aurait-il pris quelques-uns, afin que je ne me sois pas déplacé inutilement. Me repliant dans ma dignité, j’ai préféré mentir et suis reparti mes crobars sous le bras. Ma carrière de dessinateur humoristique en est restée là.

    Je n’ai jamais rappelé cet épisode à Cavanna quand, bien plus tard, j’ai collaboré au magazine qu’il avait entre-temps quitté avec fracas. Il accusait le professeur Choron d’avoir, à grand renfort de gags scatologiques et de photos de filles à poil, transformé son brûlot bête et méchant en «journal de beauf». Mais les sarcasmes dont il accablait publiquement son ex-compère ne l’empêchaient pas de lui conserver, en privé, une amitié que rien, ni engueulades ni procès, n’avait pu entamer. Il continuait d’habiter un cagibi encombré de bouquins, dont il n’ouvrait jamais les volets, dans l’immeuble où «Hara Kiri» avait ses locaux. Il n’avait qu’une cour à traverser pour rendre visite à son vieux pote, ce qu’il faisait chaque jour. Cavanna ne supportait pas qu’on dise un mot de travers sur Choron, et malheur à quiconque eût dit à Choron du mal de Cavanna.

    Il ne supportait pas: la stupidité, l’autorité, l’injustice, l’égoïsme, l’intolérance, la haine aveugle

    Choron était le seul à l’appeler par son prénom, François. Cavanna l’avait abandonné une fois pour toutes après la publication de ses deux premiers livres, des ouvrages de commande sur des sujets inattendus, voire saugrenus, car il affectait de détester tous les sports: «Le Tour de France» et «Les 24 Heures du Mans». A la création de «Hara Kiri», en 1960, il était devenu Cavanna tout court. Râleur, railleur, chicaneur, mécréant, colérique, tout lui était bon pour s’emporter contre ce qu’il ne supportait pas: la stupidité, l’autorité, l’injustice, l’égoïsme, l’intolérance, la haine aveugle. Ce doux utopiste était un anar viscéral, mais un anar sans illusions, qui savait bien que ses coups de gueule, si violents fussent-ils, n’allaient pas suffire à changer le monde. Fils de prolo et autodidacte, il s’appliquait à écrire un français impeccable, persuadé – à juste titre – qu’il faut parfaitement maîtriser la syntaxe si l’on désire la malmener de façon positive. Il n’avait pas son pareil pour mêler la trivialité du langage parlé aux préciosités de la belle littérature. Ses «vrais» livres, notamment le premier («Les ritals», en 1978) et le dernier («Lune de miel», en 2011), où il se raconte sans fard mais non sans coquetterie, sont un régal d’humour et d’émotion, d’inventivité et de verve.
    Depuis plusieurs années, la maladie de Parkinson le contraignait à moins écrire. Mais son goût de la vie était intact. Hospitalisé pour une fracture du fémur, il a, le mercredi 29 janvier, demandé à la petite Virginie, son ultime et platonique amour, de lui apporter une bière, du pain et du saucisson, qu’il a savourés avec gourmandise. Il s’est éteint deux heures plus tard, entouré de ses deux fils. La mort, en sa clémence, a empêché le rouspéteur nonagénaire d’entendre des louanges qui l’auraient beaucoup fâché: celles du chef de l’Etat et de son Premier ministre.

     

     

     


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  • Bonne année de la chèvre 2015 !

     


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    étourneau sansonnet étourneau sansonnet

    Shakespeare responsable de l’introduction d’étourneaux  européens  aux Etats-Unis

     

    C’est le titre d’un article trouvé sur le site de  Scientific American quand  j’ai fait récemment quelques recherches sur ces  oiseaux  qui peuvent poser  des gros problèmes quand ils se rassemblent  en nombre , notamment  en zone urbaine. Le phénomène s’est produit la veille de Noël 2013 à Parigny, près de Jaunay-Clan, et mes amis  qui en ont été victimes ont dû supporter  plusieurs soirs de suite le bruit …et .les fientes des  centaines d’oiseaux perchés sur les arbres de leur  jardin. Pour les empêcher  de se poser  sur le rebord de la fenêtre de sa chambre  leur fils a eu la riche idée  d’enregistrer  un chant d’épervier accessible sur un site Internet  et  de le diffuser à l’extérieur  dans ses enceintes, utilisant à  petite échelle le système d’effarouchement  mis en  place par des municipalités comme  Les Sables d’Olonne  , Pau  , Nîmes ,  dans des quartiers confrontés  à ces problèmes parfois pendant plusieurs semaines.

     

    Quel rapport avec Shakespeare ? Aucun pour  ce qui nous  concerne   ici en France,  mais  aux Etats-Unis  le  pharmacien new-yorkais Eugene Schiefflin, qui en 1890 lâcha  60 étourneaux importés  d’Europe,  avait pris prétexte d’une brève allusion au don d’imitation vocale  de  cet oiseau dans la pièce Henry IV du génial auteur. En effet, pour obtenir du roi la libération du comte  Mortimer, Hotspur (beau-frère de ce dernier)  menace le roi de dresser  un étourneau pour qu’il lui répète en permanence « Mortimer, Mortimer… » Or Eugene Schiefflin appartenait à la « Société Américaine d’Acclimatation » dont le projet phare était  l’introduction aux Etats-Unis de tous les oiseaux mentionnés dans les œuvres de Shakespeare, soit  pas moins de 600 espèces d’après l’auteur de l’article !

     

     Les 60 étourneaux lâchés en mars dans la neige fondue de Central Park  s’abritèrent d’abord sous les   avant-toits du Musée Américain d’Histoire Naturelle, survécurent ensuite  à l’hiver  grâce  à leur robuste constitution, puis commencèrent  à se reproduire et à se répandre  d’Est en Ouest de l’Atlantique  au Pacifique et  jusqu’à la Baie d’Hudson au Nord et  le Mexique au Sud…L’Amérique du Nord  en compte aujourd’hui  200 millions ! Accusés par les uns de détruire leurs récoltes et d’empoisonner  le sol de leurs déjections quand ils se rassemblent par milliers, par d’autres  de parasiter  les nids des espèces  locales (comme le merle bleu) et de prendre leur place, ils sont  considérés comme chassables et nuisibles  aux Etats-Unis et au Canada [1] . Ils  ont cependant quelques défenseurs qui  en font même des oiseaux  favoris auxquels ils apprennent  à siffler un air  connu et certains  estiment  par ailleurs que  les caractéristiques de leur bec  qui leur permet de  remuer et fouiller la terre même dure et sèche n’a pas que des inconvénients  pour l’agriculture.

     

     J’emprunterai la conclusion  à un article  du Smithsonian magazine sur le même sujet : « Ces oiseaux sont l’exemple  même de la difficulté  à contrôler une espèce  invasive  une fois qu’elles s’est établie.  »


     

    [1] Ils ne le sont pas au Royaume-Uni où leur nombre est en diminution. En France  ils sont chassables et peuvent faire l’objet de campagnes spéciales,   et ils ont même des admirateurs :  http://youtu.be/VQzv8DAYFsg


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  • William Shakespeare (1564-1616)

                    from The Tempest

                          Ariel's Song

        Come unto these yellow sands,
                  And then take hands:
        Curtsied when you have, and kiss'd
                  The wild waves whist,
        Foot it featly here and there;
        And, sweet sprites, the burthen bear.
                  Hark, hark!
        Bow-wow.
                  The watch-dogs bark.
        Bow-wow. 
                  Hark, hark! I hear
                  The strain of strutting chanticleer
                  Cry, Cock-a-doodle-doo.

        Full fathom five thy father lies 
                  Of his bones are corals made 
        Those are pearls that were his eyes:
                  Nothing of him that doth fade 
        But doth suffer a sea-change
        Into something rich and strange.
        Sea-nymphs hourly ring his knell: 
           Hark! now I hear them—ding-dong bell.

    Par trente  pieds de fond gît ton père,

    De ses os naissent des coraux

    Vois ces perles, c'étaient ses yeux

    Rien de lui ne disparaît

    Sans que la mer ne le change

    En chose richement étrange.

     Les nymphes de la mer sonnent

    à chaque heure  son glas

    Ne les entends-tu pas?

     Ding Dong Bell

             In Act I, Scene II of The Tempest, the "airy Spirit" Ariel is ordered by Prospero to lead the shipwrecked Ferdinand to him. She does this by invisibly singing the above song to gain his attention and guide him by the sound of her voice. The second stanza is of particular relevance to Ferdinand since his father drowned.

    j'ai "découvert" ce poème grâce  à l'Ensemble Altri Canti de Poitiers qui l'a chanté  lors d'un concert en l'église Notre-Dame de Poitiers le 8 décembre  2013. Il y a  d'autres poèmes chantés dans le théâtre de Shakespeare ( http://dongues.eklablog.com/o-mistress-mine-a-love-song-in-shakespeare-s-twelfth-night-a11999964 and http://dongues.eklablog.com/when-that-i-was-a-little-tiny-boy-from-shakespeare-s-twelfth-night-a12002262 etc.) qui sont  de vrais "tubes"...

    • POESIE DURABLE  La table des matières est en page 1, en dessous de "Jamais seul"

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  • PSEUDONYME D'ECRIVAIN BIS


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  • PSEUDONYME D'ECRIVAIN


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  • QUEL ECRIVAIN

    SE CACHE

    DERRIERE LE PSEUDONYME DE

      

    ALCOFRIBAS NASIER ?

      

    SOLUTION DANS LA RUBRIQUE:    St GENEROUX et VILLON


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  •   

      

    QUEL ECRIVAIN

    SE CACHE DERRIERE

    LE PSEUDONYME DE

     BISON RAVI ?

      

    Solution dans la rubrique    St GENEROUX et VILLON


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  • DANS L'EQUIPE DU 20 NOVEMBRE 2013


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  •  En espérant  que  ça se passera mieux  mardi qu'en 1993...

    centre tir trop appuyé qui passe au-dessus de Cantona et tombe dans les pieds de Kremenliev (au lieu de garder le ballon et de jouer la montre..) 

     


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  • AVOIR LE COMPAS DANS L'OEIL


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  • Solution dans   St GENEROUX et VILLON


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  • Mon second  GEAI   pond mon premier  Oeufs  dans mon troisième  Nid 

    Eugénie


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  • Solution dans  St GENEROUX et VILLON

     

     

     


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  • Solution Honoré 3


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  • Le philosophe se livre en toute liberté à un exercice pratiqué par l'Eglise

    Solution dans  St GENEROUX et VILLON


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  • SOLUCE ARITHMOREME BIS


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