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MOYEN AGE
LE CRIEUR PUBLIC
Table des matières: p.1 Le crieur public, p.2 La complainte de Rutebeuf, p.3 Rutebeuf,Observations de Julien Stout, p.4 L'Inde romanesque, p.5 Les femmes-troubadours, p.6 La sanctuarisation de l'école, p.7 Centre d'études médiévales, p.8 Carmina Burana, p.9 Deux lettres de St Fortunat à Ste Radegonde et Agnès,
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Par dongues le 8 Décembre 2014 à 22:13
photos de http://vdujardin.com/blog/article-l-hotel-berthelot-a-poitiers-111296021/
et pour en savoir plus cliquer sur http://cescm.labo.univ-poitiers.fr/le-cescm/presentation-du-cescm/
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Par dongues le 3 Mai 2015 à 17:00
Extrait de la page y relative de Wikipedia:
Carmina Burana (latin : « Poèmes » ou « Chants de Beuern ») est le titre que le linguiste allemand Johann Andreas Schmeller a donné à un manuscrit découvert en 1803 dans l’abbaye de Benediktbeuern et dont la première édition date de 1847. Il s’agit de la compilation, partiellement notée en neumes et réalisée entre 1225 et 1250, de chants profanes ou religieux composés en latin médiéval — avec certains extraits en moyen haut-allemand ou en ancien français — majoritairement par les goliards, des ecclésiastiques défroqués ou des étudiants vagabonds. Le manuscrit comporte des chansons d’amour, des chansons à boire et à danser ainsi que des pièces religieuses.
La popularité du recueil connut un regain grâce au vif succès de l'œuvre musicale éponyme de Carl Orff, Carmina Burana, composée en 1935-1936, dans laquelle Orff reprend 24 chants tirés du manuscrit.
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Par dongues le 29 Novembre 2015 à 09:31
VENANCE FORTUNAT n'a pas écrit que des vers profanes , aussi joli soit cet échange avec ses gentes amies, sa courte biographie ci-dessous en témoigne, ainsi que l'image qui la suit en fin de page.
Saint Venance Fortunat, dont le nom latin est Venantius Honorius Clementianus Fortunatus, né vers 530 à Valdobbiadene près de Trévise (Italie) et décédé en 609 à Poitiers (France), est un poète chrétien du VIe siècle. Il fut également évêque de Poitiers. Considéré comme saint il est liturgiquement commémoré le 14 décembre. Venance Fortunat étudie pendant sa jeunesse la grammaire, la poésie, le droit et l’éloquence à Ravenne. Vers l’âge de trente cinq ans, en 565, guéri d’une ophtalmie, il forme le projet d'aller à Tours visiter le tombeau de saint Martin, auquel il attribue sa guérison. Il traverse les Alpes, remonte la vallée du Rhin par le Norique, la Rhétie et l’Austrasie, où il est accueilli royalement par Sigebert et sa femme, la reine Brunehilde à laquelle il voue une profonde admiration.
C’est à Metz au cours des fêtes du mariage de Sigebert et Brunehilde que Fortunat réjouit les oreilles des convives par un poème lyrique en vers latins où il fait de Brunehilde une nouvelle Vénus et de Sigebert un nouvel Achille.
Séduit par la grâce et l'intelligence de Brunehilde, il lui consacrera une partie de ses plus beaux écrits. Elle lui inspire notamment un épithalame de « goût antique » dans lequel il ne tarit pas d'éloges sur elle : « Plus brillante, plus radieuse que la lampe éthérée, le feu des pierreries cède à l'éclat de ton visage, tu es une autre Vénus et ta dot est l'empire de ta beauté […]. L'Espagne a mis au monde une perle nouvelle. »
De la même voix qui a chanté Brunehilde et déploré en vers si touchants la mort de sa sœur Galswinthe, traîtreusement assassinée par Chilpéric, il n’hésite pas à louer les vertus royales de Frédégonde. Évoluant dans les hautes sphères de la société franque, il rencontre plusieurs femmes de la dynastie mérovingienne, entre autres la reine Ultrogothe, veuve de Childebert Ier, et les princesses Théodechilde et Berthoara, filles de Thierry Ier et Thibert Ier.
Évêque de Poitiers
Fortunat s’attache ensuite à Radegonde, ancienne épouse de Clotaire Ier qui l’engage à se fixer à Poitiers où cette princesse a fondé l'Abbaye Sainte-Croix de Poitiers. En 576, le poète y est ordonné prêtre. Vers l’an 600, il est consacré évêque de Poitiers. Il meurt en l’an 609.
Hymniste chrétien
Poète raffiné il compose de nombreuses hymnes chrétiennes remarquables par leur profonde sensibilité spirituelle, comme par leur technique musicale qui eurent une influence considérable sur la composition liturgique des siècles postérieurs. Certains tels le Vexilla Regis et le Pange lingua sont encore connus et fréquemment chantés lors de cérémonies liturgiques de l'Église catholique latine.
Il adressa à Syagre d'Autun des acrostiches en le priant de les faire peindre dans le vestibule de son palais.
Venance lisant ses poèmes à Radegonde etr à Agnès.
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Par dongues le 14 Décembre 2015 à 23:31
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Par dongues le 21 Décembre 2015 à 18:53
Dictes moy ou, n'en quel pays,
Est Flora, la belle Rommaine,
Archipiades, ne Thaïs,
Qui fut sa cousine germaine,
Écho parlant quand bruyt on maine
Dessus riviere ou sus estan,
Qui beaulté ot trop plus qu'humaine.
Mais ou sont les neiges d'antan ?
Ou est la très sage Hellois
Pour qui chastré fut et puis moyne
Pierre Esbaillart a Saint Denis ?
Pour son amour ot ceste essoyne.
Semblablement, ou est la royne
Qui commanda que Buridan
Fust geté en ung sac en Saine ?
Mais ou sont les neiges d'antan ?
La royne Blanche comme lis
Qui chantoit a voix de seraine,
Berte au grant pié, Bietris, Alis,
Haremburgis qui tint le Maine,
Et Jehanne la bonne Lorraine,
Qu'Englois brulerent a Rouan,
Ou sont ilz, Vierge souveraine ?
Mais ou sont les neiges d'antan ?
ENVOI
Princes, n'enquerez de sepmaine
Ou elles sont, ne de cest an,
Qu'a ce reffrain ne vous remaine :
Mais ou sont les neiges d'antan ?NEIGES D'ANTAN par Brassens sur You Tube
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