• VIEILLES BOUTIQUES

    Les petits articles ci-dessous ne posent pas de problème de lecture,  mais les plus grands sont à la limite de la lisibilité, s'agissant de copies scannées que j'ai dû réduire pour  les transférer dans les pages de mon blog. J'espère que les gros titres et les photos qui les accompagnent compenseront. 

  •  Paru dans Centre Presse

     


    votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire
  • Commentaire de Dongues: je ne suis pas surpris de la discrétion du  taxidermiste, en revanche je suis déçu de celle de la ciergerie Guédon (aucun lien de parenté avec  Marc Guesdon) où mon oncle,  le révérend Père  Marcel Guesdon, se fournissait en cierges pour son église de Chambon (Creuse) après son retour  de mission en Chine en 1946. Je l' ai accompagné  au magasin plusieurs fois et j'en suis devenu plus tard un des nombreux clients acheteurs de bougies décoratives. J'y suis passé  aujourd'hui 11 mai 2012 pour essayer de connaître  les raisons du refus,  mais le magasin était fermé et je crains qu'il ne s'agisse d'un problème de santé.


    3 commentaires
  • Le manège aux mille cierges ne tournera plus Grand'rue

    22/10/2015 05:41
    François Guédon et le manège à cierges qui a aujourd'hui cessé de tourner. - François Guédon et le manège à cierges qui a aujourd'hui cessé de tourner. - (Photos NR, Patrick Lavaud) François Guédon et le manège à cierges qui a aujourd'hui cessé de tourner. - (Photos NR, Patrick Lavaud)
     
    François Guédon et le manège à cierges qui a aujourd'hui cessé de tourner. - (Photos NR, Patrick Lavaud)

    Une vraie page d’histoire locale va se tourner Grand’rue : la ciergerie Guédon, fondée en 1735, fermera définitivement ses portes le 31 janvier prochain.

     Au 113 de la Grand'rue résonnerait presque encore le bruit des parties de foot acharnées jouées dans la cour de la ciergerie par les jeunes frères Guédon et leurs copains du quartier, dont un certain Joël Robuchon encore en culottes courtes. Prolongement de cette image à la Doisneau, « la verrière de l'atelier a quelques carreaux cassés, ça date de cette époque », raconte François, le 5e des six enfants Guédon (dont cinq garçons) à qui revient aujourd'hui la lourde tâche de stopper un siècle d'activité familiale. Il n'y était d'ailleurs pas du tout préparé ni vraiment candidat quand en 1979 il reprend le flambeau avec son épouse Evelyne.

    " On réfléchit pour conserver le manège "

     « Mon mari avait fait Sciences Po à Paris et nous nous sommes rencontrés à Strasbourg lors d'une formation d'attaché d'intendance universitaire… explique-t-elle. Mais on n'était pas fait pour l'administration et nous avons démissionné deux ans plus tard ! Comme Noël Boutin, l'employé de la maison, partait faire son service militaire, c'est finalement François qui l'a remplacé et puis ma belle-mère cherchait aussi quelqu'un pour la comptabilité… On ne pensait pas rester aussi longtemps ! »
    Gérants-locataires - « les locaux et le fonds de commerce appartiennent en indivision à la famille » - François et Evelyne se disent soulagés car le marché était devenu ces dernières années extrêmement concurrentiel « même dans la partie religieuse qui représente 90 % de notre activité ». Mais l'émotion est palpable : « Ça me tord les tripes », lâche François.


    VIDEO. Poitiers : dans l'atelier de la... par lanouvellerepublique

    Côté atelier, « la dernière tournée de cierges remonte à fin mai ». Trois générations se sont succédé à la manœuvre, de père en fils, côté patron comme côté ouvrier. « Le manège aux mille cierges », comme l'appelle Michel Paget, un peintre qui a réalisé là de nombreux dessins au fusain, ne tournera plus. Depuis près d'un siècle, par trempage dans la paraffine, chaque tournée donnait naissance à 960 cierges avec les mêmes gestes patiemment répétés. « C'est le grand-père de François qui avait fait les plans du manège, toute la famille réfléchit pour le conserver, on a des pistes mais rien n'est décidé », explique Evelyne. La boutique restera ouverte jusqu'au 30 janvier : « On commence à faire des offres sur les bougies parfumées, mais le déstockage ne se fera vraiment qu'en janvier. »

    Voir notre diaporama

    (Notre vidéo d'archives a été réalisée en décembre 2012)

    un peu d'histoire

    > Depuis 1735. La date historique est mentionnée sur les étiquettes des bidons d'encaustique de la maison Guédon vendue sous la marque L'Amirale.
     > Joseph Favreau. C'est le grand-père qui ouvre la ciergerie familiale en 1918 sur un site existant depuis des lustres. Des factures de la maison Phliponeau-Martin en attestent.
     >  Denise Guédon. Elle a aujourd'hui 101 ans et bon pied, bon œil. La fille de la maison Favreau épousera François Guédon, l'ouvrier venu à la rescousse de Vendée après l'incendie de l'atelier au milieu des années 30. Elle a eu six enfants (dont François qui a repris la ciergerie en 1979) et elle habite toujours au dessus de la boutique.

    Dominique Bordier
     
     
    Madame Denise Guédon à droite, vue par B'rno del Zou
     

    Fermerture de la ciergerie Guédon,Grand Rue  à Poitiers

     

    votre commentaire