-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ils étaient vingt et cent , ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent
(dans "Nuit et Brouillard", de Jean Ferrat en 1963)
Eternal Spirit of the chainless mind,
Brightest in dungeons, Liberty ! thou art,
For there thy habitation is the heart
The heart which love of thee alone can bind
(Lord Byron dans "The prisoner of Chillon", 1816)
La mer, c'est le Seigneur, que , misère ou bonheur,
Tout destin montre et nomme ;
Le vent , c'est le Seigneur ; l'astre , c'est le Seigneur ;
Le navire , c'est l'homme.
(Victor Hugo dans Les Contemplations)
MEN SAY THEY KNOW MANY THINGS
BUT LO! THEY HAVE TAKEN WINGS,
THE ARTS AND SCIENCES,
AND A THOUSAND APPLIANCES
THE WIND THAT BLOWS
IS ALL THAT ANYBODY KNOWS...
Henry David THOREAU
LE DIEU ETERNEL ET INVISIBLE
TOUT A ETE CREE PAR LUI ET POUR LUI
IL EST AVANT TOUTES CHOSES
ET TOUT SUBSISTE EN LUI
Anonyme (?)
- POESIE DURABLE La page des matières est en page 1, en dessous de "Jamais seul".
votre commentaire -
Le lien ci-dessous conduit à "Cimetière marin de bateaux à Noirmoutier" une toile d' Alain Elshocht que je viens de découvrir fin 2013 sur son blog http://lestoilesdalain.blogspot.fr/ parmi d'autres belles oeuvres
votre commentaire -
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
LES JONQUILLES
Comme le nuage qui flotte là-haut
Par dessus les monts et les vaux
J'errais solitaire, quand soudain je vis une armée,
Une multitude de jonquilles dorées !
Au bord du lac, sous les arbres,
Voletant et dansant dans le vent,
Infinies comme les étoiles qui brillent
Et scintillent sur la voie lactée
Elles s’étiraient à perte de vue
Sur la rive d’une baie.
D’un seul coup d’œil j’en vis dix mille
Qui secouaient la tête et se balançaient.
Les vagues à côté d’elles dansaient aussi
Mais sans qu’on s’en trouve autant ravi.
Un poète était naturellement joyeux
En si plaisante compagnie.
Je me rassasiai du spectacle à loisir,
Sans bien saisir,
Quel trésor il m’avait apporté,
Car souvent quand fermant les paupières,
je rêve allongé sur ma couche,
Elles se projettent avec éclat
Sur l'écran intérieur qui illumine ma solitude
Et mon cœur danse avec les jonquilles.
- POESIE DURABLE La page des matières de cette rubrique est en page 1, en dessous de "Jamais seul"
1 commentaire -
-
-